Pour la toute première fois, notre rubrique 5 questions met en vedette un stagiaire du Barreau, Natan Bidron! Originaire de Belgique, Natan est titulaire d’un master en droit de l’entreprise, option droit fiscal, de l’UCLouvain, et d’un bachelier en droit avec des options en criminologie, droit humanitaire et droit du langage de l’Université de Namur. Il a ensuite obtenu son certificat d’équivalence à l’Université de Montréal et poursuit actuellement sa formation professionnelle à l’École du Barreau.
Natan effectue son stage du Barreau à notre bureau de Montréal, sous la supervision de Me Yanick Tanguay, et sera assermenté le 19 février prochain.
Apprenez à mieux connaître ce futur avocat grâce à ces 5 questions !
Natan, pourquoi as-tu choisi Dunton Rainville pour ton stage du Barreau ?
J’ai choisi Dunton Rainville en raison de sa réputation d’excellence dans plusieurs domaines du droit et de sa notoriété bien établie à travers le Québec. Ce cabinet représente pour moi un environnement où rigueur, professionnalisme et innovation se conjuguent pour offrir des services juridiques de grande qualité. Par ailleurs, j’avais déjà manifesté mon intérêt pour Dunton Rainville en 2020-2021 en postulant pour un poste d’adjoint juridique. À l’époque, bien que j’aie déjà accumulé sept années d’études en droit, je n’avais pas encore entrepris mes études en droit québécois ni obtenu mon équivalence.
Qu’est-ce qui t’a attiré vers la profession d’avocat ?
Ma maman vous dirait que j’en parle depuis que j’ai 6 ans. Très jeune, ma sœur et moi avons été confrontés à un procès en matière familiale, une expérience qui a profondément résonné en moi. Cela m’a donné le désir de faire partie du monde judiciaire afin de contribuer, à mon échelle, à aider chaque individu à trouver justice. Cependant, cette expérience m’a également fait réaliser que le droit familial est une branche du droit trop chargée émotionnellement pour moi.
Les chiffres (aussi fou que cela puisse paraître), l’art oratoire et les grands moments de réflexion m’ont orienté vers la profession d’avocat. Ces intérêts ont guidé mon parcours scolaire et ma carrière professionnelle vers des domaines tels que le litige civil, le droit corporatif et le droit fiscal.
Qu’est-ce qui te stimule au quotidien ?
Les opportunités qui me sont offertes au cabinet me stimulent énormément. En tant que stagiaire, j’ai rapidement bénéficié de flexibilité et d’autonomie pour travailler sur divers dossiers. Je fais partie de l’équipe de droit municipal, mais comme le cabinet se spécialise dans de nombreux autres domaines de droit, je n’hésite pas à saisir chaque opportunité pour diversifier mes compétences. C’est vraiment intellectuellement enrichissant!
Quelles sont les forces et les qualités requises pour ton travail ?
Il faut être réactif, car nous avons de nombreux dossiers et demandes pour lesquels une réponse rapide est attendue. L’autonomie est aussi une qualité essentielle pour être avocat. Il faut faire preuve de volonté, d’initiative et d’ambition. Il est également crucial d’aller chercher les bonnes informations et de savoir faire la part des choses. Savoir se poser les bonnes questions est très important!
Je suis également convaincu qu’il faut être joyeux et sympathique en toutes circonstances. On est souvent confronté à des situations difficiles dans les dossiers de nos clients, et selon moi, il est essentiel de conserver sa bonne humeur!
Qu’est-ce que tes collègues et clients ne connaissent pas de toi et qui pourrait les surprendre ?
Quand j’étais encore en Europe, j’ai participé à un jeu télévisé en France qui s’appelle Money Drop. En résumé, c’est un jeu de connaissances générales où chaque duo commence avec 250 000 euros. L’argent est divisé en plusieurs liasses de 5 000 euros, disposées sur 4 trappes correspondant chacune à une réponse possible. Les trappes s’ouvrent après un délai, laissant tomber l’argent placé sur les mauvaises réponses.
Nous sommes allés jusqu’à la dernière question. Il nous restait 80 000 euros si nous répondions correctement. Nous avions le choix entre les catégories « gastronomie » et « Tintin ». Étant Belges, nous avons évidemment choisi la deuxième option. Mais ce choix nous a été « fatal »! En quelques secondes, nous avons tout perdu… à cause d’une question sur Tintin!